Tendances 2011 : le business de la recommandation # 2011trends #smch5
Une tendance générale se profile pour les entreprises. En effet, Jeremiah Owyang d’Altimeter group prédit une intégration accrue des médias sociaux aux sites corporate, en gardant bien en tête l’impératif de mesure des performances des stratégies qui prennent place sur les médias sociaux. Le ROI reste en effet la préoccupation majeure de ceux qui cherchent à se positionner sur internet.
Les médias sociaux, en très grande partie Facebook, ont vocation à se répandre à l’ensemble du réseau. D’ores et déjà le Facebook Connect et la présence du bouton Like étend la présence de Facebook à un très grand nombre de sites, plaçant ainsi le réseau social dans une posture où il deviendrait le Web à part entière à travers l’Open Graph Portocol. Chaque élément online sera ainsi indexé de façon pertinente pour être mis en avant de façon contextuelle aux utilisateurs, c’est le fameux Web sémantique.
Le Facebook Connect sera bientôt partout, il est déjà fortement utilisé dans le e-commerce, il le sera pour tout type de services, les sites s’adaptant ainsi aux besoins de l’utilisateur et s’appuyant sur sa personnalité. On se dirige vers un Web contextuel et personnalisé, fait d’une expérience utilisateur singulière pour chacun.
En creux, c’est ici la notion de recommandation qui est soulevée. Par le Facebook connect, l’information mise en avant est celle du graph social de chacun : je vois ce que mes amis ont lu ou aimé. Ce pouvoir de la recommandation s’inscrit comme une tendance forte du e-commerce, l’utilisateur se fiant plus facilement aux suggestions de ses « amis ». La recherche Google plus classique est ainsi surpassée. Il n’y a plus besoin de savoir quoi chercher, l’information vient à l’utilisateur de façon logique et contextualisée.
Tumbup, un moteur de recherche se basant sur les recommandations du réseau social de l’utilisateur concrétise cette logique dans la pratique de la recherche. Fonctionnant avec le Facebook connect, les résultats obtenus permettent à l’utilisateur de voir l’affichage des résultats du mot-clé demandé en fonction des recommandation de ses amis.
Seul obstacle, les questions de confidentialité qui restent malgré tout au cœur des préoccupations, du moins en France. Ce sont ces paramètres qui vont décider ou non l’utilisateur à autoriser la connexion, car c’est bien lui qui décide si oui ou non il veut que ses informations soient utilisées. Une très belle phrase de Jeremiah Owyang résume d’ailleurs à merveille cet idiom : « The difference between Facebookism and Imperalism is that Facebook is opt-in« .
