Le référencement à l'heure des réseaux sociaux

Le référencement dans les moteurs de recherche, secteur d’activité à part entière, s’est vu obligé d’adjoindre au SEO et SEM le « SMO », trois nouvelles lettres, pour Social Media Optimization. Car depuis l’annonce de Google qui a confirmé la prise en compte des « signaux » des réseaux sociaux dans son algorithme, la pertinence d’un contenu, et donc son ranking, est fonction de son succès « social ».


« Retweets », commentaires, « likes » sont aujourd’hui des critères déterminants pour le positionnement d’un contenu dans les SERPs d’un moteur de recherche. Les médias sociaux irriguent les résultats de Google, Bing et leurs concurrents, comme ils l’expliquent dans une interview réalisée par Danny Sullivan. L’influence qui entoure un contenu, à savoir son taux de partage et de circulation dans la « sphère sociale » est donc un critère à part entière pour le référencement naturel.
Créer un compte Twitter et une Page sur Facebook sont des démarches connues et acquises par nombre d’entreprises pour mettre en valeur leurs contenus et augmenter le trafic sur leur site web. La nouveauté, c’est l’effet que vont avoir ces activités « sociales » sur le pagerank des sites web des marques. Le SMO « aurait donc une double utilité de création de trafic mais aussi d’amélioration du positionnement dans les moteurs de recherche » comme on peut le lire dans un article de l’agence 1ère Position.

Double-levier, double-effet

Le bon référencement des contenus à forte valeur « sociale » n’est pas la seule conséquence de ces nouveaux algorithmes. On peut en effet parler d’un véritable « maillage social » du web. Depuis l’historique de nos interactions sur Facebook et Twitter jusqu’à notre répertoire de contacts, les moteurs de recherche conjuguent ces données pour ajuster les résultats en fonction de notre environnement « social ».
Les SERPs correspondent donc de plus en plus à ce que la personne ayant tapé la requête « aime » : une différenciation des résultats qui a soulevé quelques critiques. En effet, quand bien même les contenus proposés sont effectivement intéressants, il semble que la personnalisation mette à mal le concept de sérendipité, voire celui de neutralité d’Internet, garante d’un égal accès aux sources et contenus informationnels transmis sur le réseau. Olivier Ertzscheid, chercheur en Sciences de l’Information et Communication, parle à ce sujet du risque des « autarcithécaires ».

Influence… et qualité

Sur le versant professionnel du référencement, entreprises et blogueurs doivent travailler sur la « socialisation » de leurs contenus… en veillant à y apporter une valeur ajoutée. La création de contenus web inédits et originaux est en passe de devenir la condition sine qua non d’un bon pagerank. Une tendance renforcée à l’heure de Google Panda , connu pour exclure de ses résultats les fermes de contenus et comparateurs d’achats, au nom du manque de créativité. Comment les éditeurs et producteurs d’info composent-ils avec ce nouvel écosystème ? Quelles solutions de SMO les professionnels du référencement offrent-ils à leurs clients ?

 

David Degrelle, Fondateur de l’Agence de référencement 1ère Position animera le débat entre nos invités :

  • Dominique Cardon, Sociologue, Chercheur au Laboratoire Orange Labs
  • Simon Vissol, Directeur technique SEO chez Activis
  • Stéphane Arnoult, Directeur du Search chez Webedia

Quand ? Le mercredi 21 septembre à 19h

Où ?La Cantine, 151 passage des panoramas, 75002 Paris

>>> Inscription obligatoire sur Moxity <<<

Les 10€ que nous vous demandons pour l’inscription serviront à couvrir les frais de location de salle et le cocktail d’après conférence.