"Mobile to store" : quelles performances pour le commerce local ? (3/3)

 

La géolocalisation combinée au mobile et aux logiques communautaires offre aux annonceurs de nouveaux leviers marketing. Le Social Media Club organisait dans le cadre de la Chaire Social Media Monetization un atelier dédié au « mobile to store ». Après un compte-rendu sur les stratégies de visibilité et la valeur ajouté pour les commerçants, retour dans ce troisième volet sur les outils de performance.

Si l’offre de Plyce peut tout à fait s’adapter aux petits commerçants (l’entreprise compte une centaine de petites enseignes partenaires), le service de bons plans géolocalisés concentre encore son énergie sur les grandes marques, plus rentables pour le moment. C’est le cas de Go-Shop, qui ne traite qu’avec de grandes enseignes de distribution, pourvues de tout un réseau de points de vente. Les petits commerçants se montrent néanmoins attirés par les nouvelles technologies : équipés de smartphones et familiarisés avec le vocabulaire du marketing digital, ils sont curieux des propositions de campagnes publicitaires innovantes.

Le premier pas pour le commerce local dans le marketing digital reste de se référencer correctement sur Google Maps. Beaucoup sont également présents sur PagesJaunes, tout en étant curieux de connaître une alternative car ce service ne donne aucune indication sur son efficacité. Le ressenti des annonceurs dans une campagne locale est donc particulièrement flou. Dépourvus de méthode de tracking, leur verdict va surtout se jouer sur le nombre de contacts clients qui se présentent dès les premiers jours de la campagne en précisant le canal par lequel ils ont pris connaissance du message publicitaire. Mais là encore, le bât blesse : nombreux sont les clients à faire l’amalgame entre le moteur de recherche et le résultat qui l’a conduit en point de vente.

Le chaînon manquant pour convaincre les enseignes de faire du web-to-store ou du mobile-to-store reste la mesure de la performance. Le business model ne sera pas consolidé en l’absence de résultats chiffrés clairs. Chez Plyce, la rémunération se fait au clic à chaque fois qu’une offre – non exclusive – est visualisée (« voir plus de détails ») et à chaque fois qu’un coupon est utilisé (l’utilisation est déclarative : le client choisit « utiliser maintenant »). 70 % des utilisateurs de Plyce (Web et mobile confondus) cliquent sur une offre pour « voir plus de détails ». Prenant l’exemple de deux campagnes spécifiques (chaussures et textile), S. Dirani précise que 15 à 20 % des personnes ayant cliqué sur « voir plus de détails » ont acheté en point de vente, ce qui est « un très beau taux de transformation ». Le point déterminant, sur lequel Plyce travaille, c’est le traçage des internautes ayant cliqué « utiliser maintenant », pour connaître le taux de conversion de ces clics en actes d’achat. Plyce réfléchit au moyen de suivre ce cheminement et songe à mettre en place un système d’identification de l’utilisateur en point de vente (en présentant son mobile devant un boitier au niveau des caisses), en attendant le « Graal » du paiement par terminal mobile.

Pour en savoir plus sur la recommandation depuis le web mobile, retrouvez dans quelques jours le compte-rendu de notre conférence « Ce que le mobile fait à la recommandation » (restez informé de nos publications en vous inscrivant à notre newsletter hebdo ici).

 

Crédits Image : marquesetreseaux.com

 

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