Lundi 11 juillet à partir de 18h à L’institut Français de Côte d’Ivoire
Avenue Franchet d’Esperey, Abidjan, Côte d’Ivoire
Décryptage, profils, leviers du succès et enjeux : où en sommes nous et quelles sont les prospectives ? La femme africaine inspirante et futur du continent serait elle l’avenir du web et source de prospérité pour le continent ? Des inspirations pour les femmes et les hommes entrepreneur(e)s, des témoignages pour aider à mieux comprendre ce mouvement qui contribue à l’émergence du continent et des pépites à connaître pour tout(e) porteur(euse) de projet. L’Internet de demain c’est l’ère du partage d’expérience et la recherche d’un accomplissement collectif. Alors, où sont les femmes ? Eh bien, justement… Les voilà !
Pour en parler et aider l’écosystème à prendre peu à peu conscience de l’opportunité que représente les femmes pour le web social et plus largement le numérique, et inversement, nous avons invité des hommes et des femmes :
Hélène Calas, Directrice du Développement Associée Afrique de l’Ouest chez BLUE LIONS Panafrican Agency, Jean Patrick Ehouman, co directeur chez Founder Institute Côte d’Ivoire, président d’Akendewa et concepteur du programme She Is The Code, Nanda SEYE, Community Manager, blogueuse et membre du groupe Mys’TIC en tant que Secrétaire Générale, Mariam Diaby, Marketing Manager et fondatrice Nappys de Babi
La table ronde sera animée par Olivier Konan, journaliste RTI
Lundi 11 juillet à partir de 18h à L’institut Français d’Abidjan
Il s’agit du deuxième événement de notre cycle Ivoirien.
En partenariat avec La French Tech Abidjan et L’Institut Français
Quand les femmes investissent le web : leadership et enjeux stratégiques pour l’Afrique ?
Les femmes africaines n’ont pas la partie facile : pourtant elles représentent, par leur travail acharné et leurs modes d’organisation astucieux, les premiers agents économiques et sociaux du continent. Au vu de la multiplication de ce sujet dans les médias, de la création de mouvements et de prises de position des gouvernements, cette tendance se retrouverait elle sur le web ?
En Afrique, continent par excellence de la téléphonie mobile, les femmes sont en première ligne de la révolution numérique, le web est ainsi devenu un vecteur d’émancipation, d’autonomisation et de militantisme. De nombreuses communautés apparaissent sur les blogs et les réseaux sociaux et certaines qualités féminines deviennent de véritables innovations via les nouvelles technologies. Les femmes africaines constituent aussi un public bien spécifique en terme de comportements et autres usages, elles sont très actives sur ce médium et sont ainsi à privilégier. Devenu un véritable espace d’échange avec l’avènement du web 2.0 et la montée en puissance des blogs et des réseaux sociaux, créateur de lien social, le web et plus généralement le numérique qui semblait être un secteur plutôt réservé aux hommes, deviendrait donc de plus en plus paritaire et voir féminin sur le continent.
Les femmes africaines ont la possibilité d’exprimer leurs talents et représentent ainsi l’espoir de faire émerger le continent en tant que place active du numérique. En prenant d’assaut le secteur du digital, elles ouvrent aussi la voie à une nouvelle génération. De plus en plus présentes dans les métiers de la communication, du marketing et de la production de contenu, elles restent néanmoins largement minoritaires dans les professions les plus techniques.
De plus, si le web rend l’entrepreneuriat plus accessible, il n’est en aucun cas plus facile. Bien plus que la question du plafond de verre, c’est donc l’inégale répartition hommes-femmes dans les métiers du Web qui fait débat. Si le nombre de ces femmes talentueuses croît, ces dernières ne sont donc pas suffisamment nombreuses, ni suffisamment visibles. Forts de ces constats et convaincus, les leadeuses du Web, les marques, les institutions et les gouvernements sur le continent souhaitent faire émerger de nouvelles figures féminines en proposant davantage de formations et d’accompagnements.
Dans tous les pays du continent, de plus en plus de réseaux féminins se tissent, mettant en contact entrepreneuses et business angels, incubateurs et start-up, serial codeuses et recruteurs, la tendance est à l’entraide…Le Web semble donc être un secteur d’avenir où les femmes africaines ont leur place, et où tout est à inventer…