18
Juin

Média hyper-local, l’exemple de Rue 89 Strasbourg

Le Social Media Club rennais s’intéressait ce mois-ci au participatif à l’échelle locale. Pour illustrer cette thématique, la parole était donnée à Pierre France, qui vient de mettre en place la seconde édition locale du célèbre pure player. Lire la suite

13
Avr

Customer is a (social) media

Information grows and crawls more and more, and in different channels we used to have. Then it goes again for the business, now, with an incredibly interactive two-ways, never seen so far. Traditional medias try to surf the wave, adapting themselves, creating “360” fake environment to trick the bulk. But in fact, everybody, with the envy, motivation and know-how can become an “interesting iterative start for debate”. Should we have to complain? I swear no, I hope no, in fact, heavens on the run makes a new kind of conversational process, that changes the way information travels.

 

The old challenging process for information/advertising:

Remember when you were young and fed up with commercials, again and again, repeating and stealing your brain time space…That was then, we were in the center of a huge market for noise, information and ads. But we were rarely the winners, in fact. The “too much information” spin leads us to close our receiving captors and drives us to deafness to promotion: “we’re not receptors we want to make part of this whole conversation and build the kind of relation we deserve with any brand”. So long is my ability to buy, like it, spread it to world and do it again. In the other case, I would be tempted to rejection and blacklist any purpose, whatever its pure interest for me. Advertising agencies used to “experiment” on “targets”, drew statistics, groups and behaviours to explain to brands how to consider markets and strategies. But that was before customers had speech and viral skills and the know-how to use it

 

The shout of the customer:

We may be on the edge of another period, and companies who ignore it, could take the charge of yelling customers…Say if you try to convince us that “things” to “buy” are good for us, take time first to understand our needs and what we “could” be interested in and opened to buy. Design with us before throw and waste unsold products. Prepare to figure out what could be your last compete ranges of smart products. In fact “WE” are the media you need to unchain your production and give it the reality it needs, to enlight it and free the pure movement to the eyes of the consumerism world. Mc Luhan started the revolution of media with the famous quote “medium is message”, learning us to hold the message inside the way it has been delivered, with the media which was used to spread it to the bulk. But today, media is customer and if mathematics could then be used again, we can whisper: “medium is message then customer is message”…And sometimes the message is unseen or unheard shout that costs companies failures and misfits…

 

Customer oriented, said? Try to listen first…:

“Throw away all your marketing guides as they are one direction: brand to consumers”. But as you would say and make customer first as your main value, what you could have to do is making it alive and real, to drive it believable and trustable. Who are you to affirm it’s true, while your customers don’t recognize you as a reference because you don’t listen to them while they are probably your first fans. So they are not only cash machines but also your ambassadors who are strong opportunities to make some noise for you: buzz. Already said, you’re not valuable as only “buyers” but awesome levers for awareness and your products. And think about all the social platforms that can transport and boost their reactions, for free and feed a whole community of prospects, who could become the next addicted to your brand. So “orientation” to customers is not “single direction proposition” or “quick and dirty spamming” but being in phase and alive with the attention of any kind of reaction and consider that your customers are part of your media strategy.

 

Medium is message. Customer is a media. Customer is a message to you…:

…And you’d better give him a tribune and consider, reward his genuine participation. Remember for any message you used to pay lots of money at expensive agencies. And take a look at the whole wave of “social CRM” which tries to close your customers inside YOUR system, while they to create THEIR: the only relevant system you need is develop your abilities to stare, listen, share and talk any time you can to your best customers. If you don’t catch the ”message”, the message will be without you, against you or with your main competitors. Build on the best system to achieve this, with your customers engaging and living your brand with conversation and passion for your story, values and experience. This famous experience they deserve, you can at least offer to them, to hold the story as sustainable success. Share power with your lovers then!

 

 

 

17
Oct

Le social media, la nouvelle arme pour l'investissement solidaire et social

Nombreux. De plus en plus nombreux à utiliser les medias sociaux, une révolution de la relation, du partage et de l’intermédiation. Il faut dire que les usages vont au delà souvent de notre imagination et initient d’autres formes de pensée, de collaboration et de loisir. Si l’on retient souvent la face dangereuse des plateformes (accoutumance, abus, voyeurisme, marketing déguisé…), il y a également des usages révélés qui ont transformé et rendu possible les plus beaux rêves : rapprocher les gens, réduire la fracture de la connaissance, fédérer autour de causes humanitaires et simplifier. S’il est un des secteurs où je le pense, les plateformes sociales ont permis l’impossible, il s’agit bien entendu de celui de l’investissement solidaire. Je préfère d’ailleurs ce terme à celui de « micro-crédit », selon moi plutôt réservé aux professionnels financiers, de toute taille, attirés par ces marchés très volumiques, où la demande d’investissements même modestes, explose.

En effet, comment sans ces plateformes communautaires savoir qu’à des milliers de kilomètres de nos villes aseptisées, se joue l’avenir d’un foyer autour de l’élevage de poules, de la création d’une petite entreprise de tissage, ou d’une laiterie pour un village ? C’est aujourd’hui possible, avec des initiatives comme Kiva, la plus célèbre sans doute, qui vient d’ailleurs de lancer sa plateforme Francophone ici. Avec 25$ de prêt moyen par projet, tout le monde développé peut à peu près changer la vie d’un foyer Péruvien, Ruandais ou Sri Lankais. Un peu comme le parrainage d’enfants qui existe depuisfort longtemps par le biais de mailings traditionnels. Mais ce qui change ici, c’est que l’on ne donne rien (sinon de l’attention et du coeur et croyez-moi en ce moment c’est déjà beaucoup), ici on prête…et ça change tout :

  • pas de relation colonialiste entre le grand riche et le petit pauvre, qui grandit celui qui donne et confine comme inférieur celui qui reçoit
  • un anonymat si l’on souhaite, pour réellement donner avec le coeur
  • une garantie d’être remboursée, c’est la fierté du modèle
  • du sens à être entrepreneur investisseur auprès des plus démunis, sans rien attendre que le succès de l’entreprise et de changer la vie à l’autre bout du monde
  • le prêt c’est rendre la fierté aux gens courageux, entrepreneurs, qui vont tout faire pour justement ne pas décevoir celui qui prête et le rembourser…un modèle de positivisme

On pourrait poursuivre par autant de raisons objectives pour cette innovation sociale, rendue possible vous l’avez compris, par la construction d’une plateforme de mise en relation de projets à financer, et de prêteurs potentiels, qui en un clic vont pouvoir changer le destin d’un village. Imaginez pour les moins jeunes, ce que cela pouvait donner avant la technologie et l’innovation (ainsi que la confiance développée autour des medias sociaux), pour créer et rendre possible de telles idées : rien. Avant rien, car impossible avec les coûts d’intermédiation redhibitoires eu égard aux montants minimes des projets. Un autre acteur comme zopa, en Angleterre, a permis de démocratiser le prêt entre particuliers, sécurisée et simple, en quelques clics. Vous pouvez y prêter de l’argent à un inconnu ou en emprunter à un autre. Et tout ça simplement, sans banque, à des conditions très avantageuses. Babyloan, quant à eux (entreprise Française…), nous promet des « petits prêts qui font de grandes histoires », avec une plateforme communautaire pour des prêts solidaires auprès de micro-entrepreneurs, en Europe. Ninemillion.org, organisation gérée par les Nations Unies, prônant et soutenant l’éducation et le sport, est animée autour d’une plateforme de donation, connaissant un succès colossal…qui sans l »apport du social media, de ses valeurs et la viralisation liée aux technologies 2.0, n’aurait pu grandir à cette vitesse. Enfin, last but not least, Grameen foundation affiche sa volonté d’allier technologie et micro-finance pour combattre et faire reculer la pauvreté. Avec de nombreuses ramifications thématiques, l’étendue de l’empreinte de cette initiative a été extraordinaire, et fondée et soutenue comme vous le savez, par le professeur Yunus, célèbre économiste et entrepreneur des « pauvres ».

 

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Certaines entreprises ont également entrepris des démarches audacieuses, pour aider le monde en développement, avec les compétences et ressources qu’ils possèdent. Danone, à travers sa plateforme Danone Communities anime et communique sur des projets « aidés », qui changent une partie du monde, sans condescendance et avec le plus grand respect pour ces édifices essentiels : redonner de la valeur sociale à travers le profit réalisé par une entreprise, en d’autres termes, redistribuer le profit…

De tels sites, à travers les usages et la transformation des comportements et de l’appétance collaborative induits, mettent en lumière, derrière la technologie, les défis et progrès du social media ou comment on peut simplement rapprocher des initiatives communes, sans l’apport aucun, d’institutions, de lois ou de subventions nulle part. Complètement privée, initiative simple mais grande dans l’âme et dans le coeur, je salue franchement le courage et la détermination à pousser ce type d’initiative. Rendez-vous ici pour faire votre premier prêt, et changer la vie quelque part, comme un citoyen du monde…Allez, soyez pas pingres…

A lire ailleurs :

A noter : Kiva fêtera son 6ème anniversaire le jeudi 20/10 à Paris dans les locaux de faberNovelhttp://www.facebook.com/event.php?eid=164551006962027

24
Mai

Social media et lien social, par Laurent Blondeau

lien

Un club c’est d’abord pour générer du lien social. Et en ces temps douteux, où les repères n’existent plus vraiment (cycle de vie, valeurs, normes, méthodes et valeurs sûres), l’échange est capital. Et en disant ça, l’idée est lâchée : l’échange. Un club c’est bien entendu pour s’y retrouver entre « membres », plus ou moins initiés, mais surtout y créer de l’échange. C’est en venant de différents horizons, univers, expériences, générations… que la mayonnaise prend. Le Social Media Club s’y entend à proposer des rencontres autour de ce lien social, pour y créer ensemble les idées collaboratives de demain. Avant, il y avait le café de Flore et ses philosophes, le Social Media Club a créé ainsi la « socialosophie », une forme de « sagesse sociale« , qui réfléchit aux interactions rendues possibles par les médias, rendus « sociaux ». Et ça n’est pas rien : une forme de mouvance temporaire, silencieuse et en veille pour y détecter l’évolution de nos relations avec l’autre, marque ou individu… Pas convaincu ? Il y a pourtant tant d’adoptions déjà du phénomène « media social », qui sont déjà devant nous… Lire la suite

25
Fév

L'Entreprise, nouveau partenaire du Social Media Club France

L'Entreprise partenaire media du SMC France

Le Social Media Club France est ravi d’annoncer la mise en place d’un partenariat avec le magazine L’Entreprise :

Née en 1985, L’Entreprise (groupe Express Roularta) est le magazine et le site (www.lentreprise.com) des créateurs, chefs d’entreprise et dirigeants de PME. Veritable généraliste et boîte à outils, le magazine est une veille mensuelle des innovations et meilleures pratiques dans toutes les fonctions : RH, marketing, communication, vente, gestion et finance, high-tech…

L’Entreprise rejoint donc ReadWrite Web France, Stratégies et Satellinet comme partenaire média du SMC France.

Pour François Kermoal, directeur de la rédaction de L’Entreprise et membre du Social Media Club France de longue date, « les médias sociaux impactent tellement la société en général et l’entreprise en particulier qu’on ne peut pas ne pas en tenir compte dans une marque média comme L’Entreprise. Le Social Media Club France est pour moi incontournable pour rester en veille et échanger sur cette révolution ».

En plus du magazine et du site web, vous pouvez retrouver L’Entreprise sur twitter : @LEntreprise