6
Mai

Kant, la publicité et les médias sociaux

 

A partir des analyses de Kant sur la notion de public, Suzanne Dumouchel, chercheuse à l’Université du Maine, montre que la compétence rédactionnelle est finalement la synthèse d’une triple compétence : sociale, critique et littéraire. Lire la suite

29
Jan

[vidéo] Social Metrics : obsession de la mesure & trafic d'influence – le compte-rendu par Ilomba Images

Compte-rendu en vidéo de la conférence « Social Metrics : obsession de la mesure & trafic d’influence » organisée par le SMC France le 10 janvier 2013 à La Cantine. Avec : Arthur Kannas (Heaven), Rémi Douine (The Metrics Factory), Guilhem Fouetillou (Linkfluence), Cyril Rimbaud (Curiouser). Animation des débats par Kevin Mellet (Orange labs).
Une vidéo réalisée par Ilomba Images, Créateur de Brand Content
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17
Avr

Facebook, Google : à l'heure du croisement des courbes

Un jour, Facebook dépassera Google en apport de trafic. Ceci n’est plus une prédiction, c’est une réalité bien tangible notamment mise en exergue par Frédéric Filloux dans sa Monday Note du 26 mars. Le cas du Guardian y illustre le croisement des courbes : celle de Facebook prend le pas sur celle de Google, jusqu’ici affluent principal.

J’ai lu très peu de choses là-dessus et j’en suis surpris. C’est quand même un retournement important. A moins que nous soyons tellement convaincus de la prise de pouvoir du participatif que ce ne soit que le fait qui valide l’idée reçue.
Il est patent de constater que le phénomène se développe avec le lancement de l’application du Guardian sur Facebook. L’on a tendance à oublier que Facebook est un vieil exemple de plateforme applicative et qu’il n’y a pas que des jeux sociaux qui s’en servent. Le point important selon moi ne réside cependant pas dans ce choix, mais dans celui du pari de l’engagement de son public sur Facebook versus celui de l’acquérir chez Google. Car après tout, SEO et SEM ne se produisent pas sans effort ni moyens, tout comme Facebook n’est pas gratuit au regard de l’animation voire des développements qu’il faut y faire.

 

Faire le pari de l’engagement de son public sur Facebook, c’était également celui des changements importants apportés par Facebook, dont nous avons surtout retenu la timeline. Suffisamment de semaines se sont écoulées pour en juger. Les analyses relèvent justement que l’engagement des fans est significativement plus important, mais que cela ne génère pas de nouveaux fans en soi.

Quitte à caricaturer un peu, nous aurions ici deux modèles :

  • L’un issu de l’époque où le net était en émergence, et où l’acquisition de l’audience était la seule véritable priorité : Google. Un acteur de la publicité.

  • L’autre qui s’inscrit dans un internet de la maturité, où l’enjeu est moins d’acquérir que d’engager : Facebook. Un acteur de la relation et de la recommandation.

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29
Nov

[Chaire Social Media Monetization] Les Social Media, entre audience et viralité

Cette conférence interviendra dans le cadre de la chaire Social Media Monetization, un cycle de rencontres sur la monétisation des réseaux sociaux co-organisé par le Social Media Club France, PayPal et Cap Digital. Lire la suite

9
Nov

Twitter fait de la pub, les marques followent…

La masse d’utilisateurs détenue par le réseau Zuckerberg séduit les marques qui y voient autant de consommateurs potentiels. Mais ceux-ci, mal qualifiés (actifs, influents), diluent l’efficacité du contenu de marque dans l’océan du Web. À l’heure où Twitter se met à lancer des campagnes sur sa plateforme, la question de la rentabilité publicitaire sur les réseaux sociaux s’affine et se précise. Sur les médias sociaux, la recommandation fait foi : une marque peut tromper une fois mille personnes, mais pas mille fois mille personnes…

Une croissance fulgurante de près de 800% en France propulse Google+ à 3,03 millions d’utilisateurs entre juillet et octobre (source : Nielsen Médiamétrie), Facebook pulvérise ses concurrents avec 27 millions de membres et tire la couverture mondiale à 700 millions d’adhéres à son réseau… En 2011, nous sommes 7 milliards de potentiels consommateurs sur terre qui préférons choisir plutôt que subir.
La visibilité pour une marque dépendrait-elle fondamentalement du pouvoir viral généré par le nombre de ses inscrits sur un réseau social ? Des résultats d’ordre quantitatif semblent toujours attractifs pour des annonceurs en quête du dispositif idéal pour optimiser durablement la viralisation de leur contenu sur les médias sociaux.
Qu’en est-il ? La session de travail du Social Media Club France dédiée à la monétisation des médias sociaux du 11 octobre dernier à la Cantine a mis en lumière l’importance pour un annonceur de veiller à la « qualité » du fan sur une plateforme telle que Facebook, plus qu’à sa « quantité« . En bref, mieux vaut privilégier une poignée d’utilisateurs « actifs » générateurs de « share« , « likes » et « comments« . Invité pour l’occasion, Pierre-François Chiron, fondateur de la régie publicitaire de Facebook, MakeMeReach, a pris pour exemple la page de la série de Canal +, Bref, qui, avec son million de fans inscrits sur sa page, suscitent beaucoup plus de conversations et d’actions autour de sa marque que Coca Cola pourtant détenteur de trente-cinq fois plus de fans que Bref. Ici, le phénomène observé démontre clairement que l’utilisateur n’interagit pas seulement avec les publicités et les marques, mais aussi avec ses pairs.

Optimiser en cash la publicité sur les médias sociaux

Les marketers cherchent sans relâche le moyen de déployer les outils de ciblage les plus pointus ayant en vue le retour sur investissement (ROI) d’une marque sur les médias sociaux (cette mesure d’efficacité et de retour des sommes investies sur la publicité Facebook reste encore difficilement qualifiable). Actuellement, une stratégie publicitaire pour une marque n’est pas applicable à une autre et le concept qui buzzera pour Danone déclenchera un impact inversement médiocre pour Dim. La nature et l’univers de la marque se devraient donc d’opter pour son dispositif viral personnalisé sur les média sociaux.
De fait, pour MakeMeReach, il serait plus logique de facturer la campagne d’un client en fonction du nombre de fans sur la page Facebook 15 jours après la fin de la campagne, seul moment où l’on peut juger de son retentissement comme de son efficacité, en fonction de la quantité et de la qualité de la communauté de fans à mobiliser pour la suite.
Sur Facebook, la stratégie marketing à adopter englobera livres, musique, produits de consommation comme un objet rattaché à une URL. Les « boutons » seront prochainement personnalisés et au « like » de l’OpenGraph s’ajouteront d’autres métriques indiquant aux marketers si le fan aime mais également achète un produit ou regarde une vidéo, par exemple.

Qualifier et contrôler le coeur de cible

Comme outil de viralité au service des marques, Twitter se démarque de Facebook par sa capacité de ciblage d’une audience qualifiée. Identifier une poignée d’influenceurs, en affinité avec l’univers de la marque, assure une diffusion ciblée du contenu ainsi qu’ un rayonnement médiatique aux quatre coins du Web. Grâce à une couverture démographique massive, certes, le site de Zückerberg excelle en matière de visibilité auprès des marques et du grand public ; Twitter, quant à lui, en matière de visibilité auprès des leaders d’opinion, véritables prescripteurs à même de toucher le coeur de cible de la marque. Choisir le bon dispositif viral pour être vu par les intéressés sans se perdre dans l’océan de la Toile : voilà un défi de taille pour les marques.
Le compte-rendu du Social Media Club France rapporte que des travaux menés en psychologie expérimentale en contexte Web montrent que « les internautes construisent des défenses, mettent au point des logiques d’évitement de la publicité. » Un phénomène d’autant plus observé sur un réseau social perçu par l’internaute comme un espace privé où l’apparition d’une réclame figure une intrusion des plus hostiles… 
Sur ce sujet, Twitter adopte une position transverse où marques et utilisateurs se rencontrent sur le même terrain. Ainsi, Twitter offre aux marques la possibilité de contrôler la conversation autour de leur contenu grâce au hashtag (#), en témoigne la série américaine Terra Nova qui dote, pendant la diffusion de ses épisodes, un #TerraNova en bas de l’image. Une méthode qui favorise les interactions entre spectateurs « à domicile » tout en garantissant une e-reputation monitorée par Twitter.

 

 

Monétisation de l’audience

La monétisation de l’audience est un terme aussi couru que prononcé fébrilement dans la bouche des acteurs du Web et des agences médias. Éminente garantie d’un business model solide, les sites d’e business comme ceux de la presse en ligne ne jurent que par les techniques de monétisation offrant la promesse d’un écosystème Web plus bankable. Les annonceurs sont logiquement attirés par la publicité « sociale » malgré des taux de clics très faibles avoisinant la moitié seulement de la moyenne du display. 
Selon le fondateur de MakeMeReach, dès qu’un internaute achète un produit et en parle sur les réseaux sociaux, ce seront entre «  2 et 17€ de gagnés pour la marque« . Twitter endosse depuis quelques semaines le rôle de régie publicitaire en France. Parmi les 1600 annonceurs présents sur le réseau les premiers français sur Twitter sont Orange, Bouygues Telecom et Red Bull, selon La Tribune. Moyennant 20 000€, une marque peut diffuser des tweets sponsorisés sur la TimeLine, apparaître dans les suggestions de comptes à « follower« , ou encore être affiché dans le « trending topics » parmi les mots-clés les plus populaires du jour. Autre possibilité, confier son contenu à une personnalité influente sur Twitter, un blogueur ou une star dont le pouvoir de prescription est exponentiellement puissant en terme de viralité. Les consommateurs subissent la suggestion du prestige de « l’ambassadeur de la marque  » ; pour exemple en 2010, la marque Nespresso utilise l’image de l’acteur G. Clooney pour promouvoir son café.

10 000$ le tweet

En France, le tweet serait payé 50 à 350 euros… aux Etats-Unis, les cachets peuvent parfois atteind
re 10 000 $ pour un seul message de 140 caractères ou moins ! Éphémères et volatiles, les tweets atteignent une petite part du marché mais touchent le public à une époque où les téléspectateurs ont tout le loisir d’ignorer les messages publicitaires grâce au streaming, ou la Catch Up TV.
Un nombre grandissant de compagnies s’affairent désormais à mettre en contact les entreprises et les vedettes, qui sont payées pour faire l’éloge de certains produits à leurs milliers – ou millions – d’abonnés.
Les revenus totaux générés par de la publicité présentée sur les divers réseaux sociaux pourraient atteindre à l’international 5,4 milliards de $US en 2011 et 10 milliards de $US en 2013, d’après la plus récente étude de la firme eMarketer. La très grande majorité des sommes récoltées provient bien sûr de Facebook, qui récolterait près de 3,8 milliards de $US en revenus publicitaires pour cette même période.
Mais, en cinq ans d’existence, Twitter a transformé la consommation des internautes, leur façon de voter mais aussi d’influencer le cours de l’histoire, comme on l’a vu lors des soulèvements populaires en Tunisie et en Afrique.
Tout laisse à penser que le réseau social est aussi en passe de révolutionner le marketing social. Si l’image d’une marque est plébiscitée en temps réel par un seul et unique influenceur drainant une large communauté qui lui fait confiance, l’impact viral d’un tel message ciblé aura raison d’une bouteille à la mer lancée sur une « Fan Page » d’un million de membres passifs.

 

Billet initialement publié sur ElectronLibre.info

 

7
Oct

De l’expérience utilisateur à l’expérience inutile

 

 

L’expérience utilisateur est une composante essentielle de la navigation sur le web ; elle va définir le rapport de l’internaute au site, sa satisfaction et sa fidélisation. Cette expérience est la combinaison de nombreux paramètres qui interagissent constamment : temps de chargement de la page, ergonomie du site, fonctionnalités disponibles, qualité des médias proposés, notamment la vidéo, fluidité de la navigation…Au final l’internaute va considérer que cette expérience est satisfaisante, gratifiante… ou pas. Cela déterminera notamment sa propension à revenir dans la durée sur un site donné.

Dans le cas des médias sociaux cette problématique est encore plus importante : en effet mon expérience dépend non seulement de mon propre ressenti, de mon propre jugement, mais aussi de celui de l’ensemble des personnes et des groupes avec lesquels j’interagis (amis, « followers », cercles..). Si à un instant t une partie de ma « communauté » se détourne du média ou l’utilise moins parce que son expérience est moins pertinente, l’intérêt que j’y trouve va lui-même diminuer et je risque aussi de m’en détourner. C’est le versant négatif des logiques d’externalité de réseau, dont la loi de Metcalfe est une illustration simple « L’utilité d’un réseau est proportionnelle au carré du nombre de ses utilisateurs. ». En outre la nature même des réseaux sociaux implique que chaque évolution de leur interface et de leurs fonctionnalités est immédiatement diffusée, commentée, amplifiée ; dès lors  tout changement qui affecte l’expérience utilisateur sur ces réseaux est potentiellement très risqué pour ses promoteurs.

Prenons l’exemple des changements opérés il y’a quelques jours par Facebook avec notamment l’introduction de sa « timeline » : que se passe-t-il ? Vous vous connectez un matin sur votre page FB, joyeux et confiant, et là vous voyez que des choses ont changé. La première réaction est la surprise (« tiens on ne m’a pas prévenu, qu’est-ce que c’est ? »). La deuxième réaction va sans doute être plus proche de l’agacement (« mais c’est quoi cette colonne à droite qui me gêne ») et elle va sans doute évoluer vers l’énervement (« mais bon sang COMMENT je fais maintenant pour enlever ce bloc »). Bon vous n’avez pas le temps d’étudier cette nouvelle interface dans le détail, vous laissez tout ça de côté, regardez quelques posts et puis vous vous déconnectez. Vous êtes morose et désabusé. Quand vous revenez sur le site un peu plus tard dans la journée un flot de commentaires négatifs sur ces changements apparaît dans le fil d’information (les commentaires positifs sont rares voire inexistants, même si les gens sont peut être globalement satisfaits) qui ne font que renforcer votre première (mauvaise) impression. En outre pendant quelques jours vous allez sans doute ne pas retrouver les fonctionnalités qui vous intéressent, les outils que vous utilisiez instinctivement, voire faire des erreurs de paramétrage qui vous empêcheront  d’accéder à vos contenus habituels. La perception globale que vous retirez de tout cela n’est pas bonne !

Or ici il y’a un paradoxe ; si Facebook a introduit ces changements on peut penser qu’ils le font car ils pensent que l’expérience utilisateur va être meilleure. Il y’a eu sans doute des focus groups, des tests ergonomiques et fonctionnels, des retours d’expérience…mais la façon dont ces changements sont  effectués semblent montrer au contraire une certaine désinvolture à l’égard de l’internaute. Tout d’abord il n’a pas été averti de ces modifications, il les découvre en live, une fois effectuées. Ensuite on ne lui propose pas de décider si ces changements il les veut, ce qui lui laisserait le choix de rester sur la version actuelle du site. Enfin le retour à l’état antérieur paraît très compliqué et rien n’est fait pour lui expliquer comment faire. Absence de communication, politique du fait accompli, complexité accrue à court terme…le changement est alors perçu comme inutile et anxiogène.

Au final l’utilisateur va sans doute s’habituer à cette nouvelle version et peut être en sera-t-il content, mais le fait qu’on lui impose systématiquement et automatiquement des changements, alors qu’il a investi du temps et des ressources pour maîtriser le site, va évidemment altérer la relation de confiance qu’il a avec celui-ci. Ainsi les changements invisibles, notamment sur les paramètres de confidentialité,  auxquels il ne prêtait pas attention auparavant, vont peut être même devenir un enjeu pour lui. « Si on ne fait pas attention à moi de façon visible, que se passe-t-il dans l’arrière cour » ? ». Quelle que soit l’appréciation finale qu’aura l’utilisateur sur cette nouvelle expérience une occasion aura donc été manquée pour tisser un lien fort et positif avec l’internaute.

Tout cela nous enseigne une leçon : non seulement les changements apportés à l’expérience utilisateur doivent être réellement utiles et pertinents mais il faut aussi que l’internaute se sente associé à ces changements. Il doit être prévenu et non pas les découvrir, on doit les lui expliquer (« à quoi ça sert ») et si possible dans sa langue, il doit éventuellement pouvoir les refuser, et enfin il doit pouvoir les modifier facilement. L’enjeu ici est bien que l’expérience utilisateur ne devienne pas une expérience inutile.

7
Sep

Le référencement à l'heure des réseaux sociaux

Le référencement dans les moteurs de recherche, secteur d’activité à part entière, s’est vu obligé d’adjoindre au SEO et SEM le « SMO », trois nouvelles lettres, pour Social Media Optimization. Car depuis l’annonce de Google qui a confirmé la prise en compte des « signaux » des réseaux sociaux dans son algorithme, la pertinence d’un contenu, et donc son ranking, est fonction de son succès « social ».

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24
Juin

SMCFaces #15 : Jean-Philippe Decka – Chugulu Games

« Sur le média « jeu vidéo », autant en termes de temps passé que de mémorisation du message, on arrive à des chiffres qui sont beaucoup plus importants que sur les médias traditionnels. Par conséquent, on voit aujourd’hui beaucoup d’applications, notamment sur Facebook, qui essaient d’utiliser le ressort du ludique : on parle de « gamification ». Mais pour qu’un advergame soit réussi et ait une durée de vie un peu plus longue qu’une semaine, il y a des spécificités qu’on ne doit pas oublier. »

Jean-Philippe Decka, directeur commercial chez Chugulu Games.

Retrouvez l’enemble des SMCFaces, interviews vidéo de nos membres, par ici.

SMCfaces
15
Juin

Les 6 règles d’or pour modérer sa Page Fan Facebook, par Jérémie Mani

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Besoin de conseils pour animer votre page Facebook ? Pour faire grandir votre communauté ?

Ce ne sera pas utile de vous en donner dans cette  tribune; de nombreux livres ont été écrits sur le sujet et des bloggeurs postent chaque semaine les best practices les plus récentes.
En revanche, quand il s’agit de modérer sa page… peu de conseils disponibles ! Modérer une page Facebook serait-il si évident ? Lire la suite

1
Juin

Greece: Social networks in times of crisis

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On April 23, 2010, when the Prime Minister of Greece with the port of the island Kastellorizo as his background announced the official call from Greece to the IMF, three things happened. First, the Greeks’ bubble was burst. A few months before, they had voted by an overwhelming percentage for a government whose main slogan was « there is money available. » Second, captivated by the beauty of the port of Kastellorizo and from the dazzling blue sea behind the sad face of Papandreou, all potential tourists, European and American, booked tickets for a vacation in Greece. Third, social networks across the country were blocked for hours. No, it was not a result of a conspiracy of the Greek political scene in order to cut off communication between its citizens, officially bankrupt; rather, social networking sites simply went on fire. Traffic was so heavy that the central servers put their hands up and nearly the whole system crashed. Lire la suite