A l’occasion de la conférence du vendredi 9 juillet à La Cantine « Sport et Médias Sociaux en 2010 », le Social Media Club expérimentera avec Agoroom un outil de retransmission vidéo en live : les débats pourront être suivis en direct sur le site qui proposera dès 19h00 le flux vidéo de la conférence et un agrégateur des tweets relatifs à l’évènement (le hashtag : #smcf).
Si vous n’êtes donc pas présents à La Cantine demain soir: rendez-vous sur Agoroom à 19h00 !
Dans la vidéo ci-dessous, Pablo Javier Boczkowski nous explique que nos nouvelles habitudes de lecture expliquent en partie notre faible propension à payer pour l’information en ligne. Le chercheur Américain demeure sceptique quant à la possibilité de monétiser le contenu d’information générale sur le web. Il considère les fournisseurs d’information de niche et les agences de presse comme les seuls acteurs capables de tirer des revenus du marché digital.
« My sense is that given most people are looking at home pages and headlines, they click and they read the lead and the first paragraph , and then a little bit of the rest, I think most of that content is commodity content. It’s content that you can find in many sources. You just happen to go to the site that you trust the most or the site that routinely you have gone to. So what that means is that I don’t think that for this mode of consumption there is a strong argument for the proposition that people will pay for the news. Because as long as someone is providing the same commodity content for free, people will migrate to those sites rather than pay, even if the site implementing a paywall is your favorite site, people will go elsewhere.
[…]So I think, despite the positive implications that this could have for the economic sustainability of things, this being the implementation of pay models, I am highly skeptical that they would work for general interest sites. They can work for financial news because people make money out of getting that information. They could work for specialty niche content. But I doubt that they would work, these pay strategies, for generalist sites.
[…]
What’s going to pay for journalism? Advertisement and other sources of revenue. Most likely the industry will continue shrinking in terms of the size of the labor market, and probably even the pay structure, compensation structure will probably deflate a little bit. And some of the big players will get bigger. I do think the wire services have tremendous growth opportunity at the moment, and that’s why you see all the movement in the wire services sector. CNN tried to monetize its internal wire offering for the public. The merger of Thompson-Reuters, etc. Because these organizations have enough resources, enough scale, to provide a wide variety of news items that can be quickly scanned by people in the workplace. »
(Source : Sustainable Journalism)
L’organisation de cet évènement fait suite à la sortie du dernier numéro de la revue Réseaux (Communication – Technologie – Société) consacré à la presse en ligne. Les sites d’information en ligne peuvent-ils atteindre la stabilité financière? L’information journalistique change-t-elle de nature quand elle est diffusée en ligne? Doit-on s’inquiéter des nouveaux intermédiaires qui s’intercalent entre les sites de presse et les internautes? Autant de questions auxquelles cette publication tente de répondre.
Ce mercredi 16 juin, nous nous focaliserons sur les aspects socio-économiques liés à l’émergence du web et des nouvelles technologies en donnant la parole aux auteurs de deux des articles de la revue qui questionnent le marché de l’information journalistique sur le web.
Alan Ouakrat, Jean-Samuel Beuscart et Kevin Mellet ont enquêté sur les régies publicitaires de la presse en ligne, afin de comprendre le fonctionnement réel du marché publicitaire dans le domaine de l’information sur le web. Ils montrent que ce marché est très différent de celui de son corollaire imprimé, du fait de la transformation des «conventions de qualité» permises par les nouveaux instruments de mesure d’audience en ligne. Cet article explique ce qui, du fait de la construction de ce marché, rend impossible la transposition en ligne du modèle publicitaire issu du papier. Dans un autre article, Franck Rebillard et Nikos Smyrnaios étudient trois intermédiaires de l’information journalistique sur le web (Google, Wikio, Paperblog) et montrent comment s’agencent les informations d’actualités de presse sous l’impulsion de ces nouveaux acteurs, baptisés « infomédiaires ».
Rendez-vous donc le mercredi 16 juin à La Cantine pour débattre autour de ces thématiques, en présence de :
La conférence sera suivie d’un cocktail.
Les 10 euros que nous vous demandons serviront aux frais logistiques (espace, buffet, boisson).
Pendant 54 heures, une diversité de développeurs, game designers et artistes, venant de cultures de création différentes, vont se rassembler dans un même lieu pour travailler ensemble à l’invention de nouvelles formes de jeu pour mobile : des ArtGames.
Plus de détails sur les motivations des organisateurs: Innovation ouverte et remix de communautés, les raisons du ArtGame, un article de Julien Dorra sur Read Write Web France.
Inscriptions ici : http://artgameweekend.com/inscription/
La conférence de clôture de la journée de formation Corporate Strategy 2.0 : Recrutement, Marketing, Monétisation, organisée par le Social Media Club France à La Cantine, a été l’occasion de revenir sur les réalités des réseaux sociaux, du 2.0 et des attentes des utilisateurs et entreprises.
La conférence, animée par Laurent Dupin, réunissait trois acteurs clés de l’entreprise 2.0 : Gimena Diaz Responsable Business Developpement de PayPal, Xavier Leclerc Account Executive de Facebook et Nicholas Vieuxloup PR Director and Spokesman de Viadeo, un débat pour une fois sans langue de bois sur ce que ces entreprises peuvent apporter ainsi que sur les bonnes questions à se poser avant de se lancer.
Crise, usages et entreprise 2.0
Pour Gimena Diaz, la crise favorise les nouveaux modèles, et bénéficie directement au micro-paiement. En parallèle, constate Xavier Leclerc, « les utilisateurs sont beaucoup plus agiles que nous » ; et de noter que « Facebook compte beaucoup plus d’utilisateurs hors de Paris qu’à Paris », amenant divers changements (activité, nouveaux produits, page d’accueil).
Le réseau social professionnel Viadeo compte ses 2 millions de membres surtout dans les grandes villes. Et Nicholas Vieuxloup d’annoncer que « l’utilité et l’usage des réseaux sociaux sont devenus importants pour grand nombre de professionnels, ainsi que pour bon nombre d’entreprises qui rentrent sur ces réseaux par le biais de leurs employés« .
Quand le réel et le virtuel se rencontrent dans les nouveaux usages
Pour Xavier Leclerc, sur Facebook, les utilisateurs échangent avec leur identité réelle. Ils ne sont pas réfractaires à faire le lien avec la vie réelle. Ces échanges ont d’ailleurs un impact sur la vie réelle, car la recommandation a démontré que l’avis d’un proche va nous influencer plus que les avis externes. On retrouve aussi un large spectre d’entreprises parmi les clients de Facebook, dont un des plus connus est H&M qui calcule à chaque édition son ROI, mais également des sociétés de restauration rapide…
Pour Gimena Diaz, le marché potentiel du micro-paiement est de 100 milliards de dollars. Aujourd’hui, le marché des utilisateurs est mûr pour utiliser l’offre de micro-paiement de PayPal, qui correspond d’ailleurs aux attentes des entreprises. Après avoir été relationnel, le web passerait ainsi au stade transactionnel.
Pour Nicholas Vieuxloup, « il n’y a pas de barrière vie privée / vie en ligne sur les réseaux sociaux ». C’est d’ailleurs le constat pour tous les supports et terminaux. Les réseaux sociaux comme Viadeo servent de support à l’Online Reputation Management qui a un impact direct sur l’image de la marque ou la carrière des professionnels.
Les questions que doit se poser l’entreprise 2.0
Pour Nicholas Vieuxloup, « un réseau social professionnel a une valeur pour tous ses utilisateurs, quelle que soit la profession ». Pour les managers, la question est « où vais-je trouver les compétences dans ma société pour s’occuper de ces questions ? » Et « quel temps sont-elles prêtes à y passer ? » Les DSI peuvent parfois freiner l’usage des outils informatiques distants par les utilisateurs de l’entreprise.
Gimena Diaz : « un patron va chercher à répondre à la question : comment je vais gagner de l’argent ? » Les récents développements de PayPal permettent une multitude de transaction, qui vont du micro-paiement au transfert d’argent de personne à personne. Mais toute nouveauté suscite des craintes. Et les sociétés doivent se poser des questions comme « qu’est ce que je risque si je n’y suis pas » mais aussi « qu’est ce que je risque si je me lance sur cette technologie », car il ne faut pas oublier le pouvoir de nuisance de l’erreur, de la marque ratée.
Xavier Leclerc : au préalable, « il faut avoir répondu à la question : à quoi ça va me servir ». La curiosité est un des principaux moteurs de test pour les utilisateurs et l’entreprise 2.0. Mais il ne faut pas hésiter à avoir une approche itérative, car le droit à l’erreur doit être admis. Il vaut mieux tester qu’hésiter et ne pas faire. « Les trois critères pour les marques qui viennent nous voir : faire simple, efficace (apporter un plus) et utile ».
Billet initialement publié sur LeWebLab.com.
Auteur : Jean-Pierre Govekar
Retrouvez la capture vidéo intégrale de la conférence, ici.
Le jeudi 8 avril 2010 à 19h00 à La Cantine
L’émergence des nouveaux médias numériques a à la fois profondément redéfini les formats de production du récit et bouleversé les usages, les pratiques de consommation de contenu par l’audience. L’interactivité et la multiplication des modes d’accès sont désormais de mise, et permettent une implication forte du public en des expériences nouvelles, qu’elles relèvent de la construction d’un univers fictionnel ou de la représentation du réel.
Comment le journalisme, la production audiovisuelle, le cinéma, les marques et de façon générale l’ensemble des producteurs de contenu réagissent-ils face à ces bouleversements ? En analysant les formes innovantes liées aux médias digitaux, nous tâcherons d’identifier les nouveaux métiers qui émergent de cette évolution et sur quel business model repose le storytelling de demain.
Notre travail préliminaire : Storytelling 2.0
Intervenants :
– Cécile Cros, co-fondatrice de Narrative (production et distribution de documentaires pour les nouveaux médias) :
Nouveaux formats de production journalistique, nouveau regard ? Nouvelle distribution, nouvelle audience ?
– Arnaud Dressen, co-fondateur de l’agence HonkyTonk (production vidéo & multimédia) :
Montage interactif : l’émergence de nouveaux outils de production
– Julien Aubert, co-fondateur de Story Factory (développement et production de contenu cross-média), participe à l’expérience transmedia Faits Divers Paranormaux :
Extension de l’univers narratif de fiction et implication de l’audience : le témoignage d’un experience manager
– Nicolas Bry, directeur du Transmedia Lab d’Orange:
Retour d’expériences du TM Lab (formation, atelier, coaching projets, API transmedia) et business models
– Denis Fabre, fondateur de l’agence Shibo Interactive :
Le digital storyteller au service de la marque
Animation des débats par Alban Martin, cofondateur du Social Media Club France, auteur du livre « Et toi, tu télécharges? Industries du divertissement et des media à l’ère du numérique », Village mondial, avril 2010.
La conférence sera suivie d’un cocktail.
Les 10 euros que nous vous demandons serviront aux frais logistiques (espace, buffet, boisson).