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Avr

Social Media Marketing Creates New Coordination Challenges for Global Brands

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[By Christian Leman and Joseph Halverson – Many thanks to Suzanne Burley]

The session “Social Media: Just US?” last month at SXSW Interactive in Austin, Texas offered a valuable insight on international social media.
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19
Mar

[FrenchXSW] SXSW: Moins de tweets, plus de Check-ins

Par Madamelolo

La tendance la plus marquante de South By cette année, était de loin la folie du check-in sur les app FourSquare, Gowalla et of course Dismoioù (la version française), et beaucoup moins de login sur  twitter.  A chaque rencontre, ou chaque déplacement, les nerds (et j ‘en fait partie) se colle le nez sur leur rectangle lumineux et partage leur location, même dans l‘avion pour sxsw oùj’ai rencontré grace a Gowalla , Andy Elwood leur biz dev.

C’est un moyen pour savoir rapidement ou l’action se passe, où sont nos amis, et évidemment la soiree a laquelle ou il faut aller (ou ne  pas aller).

Pour ce qui est de la difference entre FourSquare et Gowalla, ma preference va en tant que geek girl & design freak a Gowalla qui a une interface bien plus jolie et friendly que FourSquare, par consequent mes amis sur Gowalla sont en majorité des design-nerds de la Cote Ouest , alors que sur FourSquare j’ai plutôt des dev , codeurs, et super nerds de la Cote Est.

Histoire d’avoir une petite idee du nombre de check-in en temps reel a Austin allez faire un tour sur vicarious

PS: Sorry pour mon « post » en Jean- Claude Van (ma)Damme , j ai perdu l’habitude d’écrire en français apres 6 ans a Nouillorque…

Le blog de French By SouthWest

17
Mar

[FrenchXSW] Les mutations du cinéma : entre l'interactivité en question et les usages

Par Gladric Pons, multimedia project manager at BNP Paribas & Media for L’atelier.fr

Participants : Paul Stekler, Steve James, Alexandre Philippe,Jeff Deutchman, Zach Klein

Une conférence autour de l’influence du web et de l’interactivité rendue possible par les nouvelles technologies pour les films cinématographiques aurait pu s’intituler « comment le web va changer le cinéma ». Une session intéressante qui s’interroge à la fois sur la manière de produire un film et sur la manière de le distribuer – ou de quoi distribuer sur quelle plateforme.

Le web et ses acteurs influencent le cinéma

Premier constat : là où les documentaires relèvent d’un travail plus « archéologique », le cinéma grand public a avant tout un objectif d’audience. Et de répondre aux attentes du public. Dans le cas des nouveaux films de Star Wars, il y a eu une très nette interactivité à partir des premières réactions massives issues des forums et autres BBS.

Même si le film se trouve dans « un monde démocratique » où les internautes pourraient avoir une incidence sur le film, il reste à trouver les fonds néamoins pour financer les films, et à répondre aux demandes des investisseurs. Ce qui laisse une marge de manœuvre limitée.

Evolution des modes consommation

Les spectateurs regardent aujourd’hui les films non seulement dans des lieux différents (chez soi sur un home cinéma, mais aussi à la télé, sur un mobile… voire même en surfant sur internet) et veulent consommer l’oeuvre de différentes manières : ils veulent des détails, des anecdotes – même inintéressantes – des coupes de montage afin de prolonger leur expérience de l’histoire, des coulisses…

Cela fait s’interroger au vu du succès des séries télé sur le format : des histoires complètes ou morcelées ? Les deux certainement et le storytelling va évoluer. Les films deviennent plus longs à produire, mais certaines « chutes » se retrouvent aujourd’hui sur d’autres plateformes : dans les bonus de DVD, sur le web, ou dans des formats plus originaux. « C’est aussi une opportunité d’amener les gens sur d’autres travaux que nous avons pu faire » précise l’un des conférenciers.

De nouveaux modes de diffusion : l’exemple de Boxee

Zach Klein, l’un des fondateurs de Vimeo et de collegeHumor entre autre, a évoqué rapidement son nouveau projet sorti en Janvier dernier : une boite que les gens peuvent brancher comme un lecteur de DVD, toujours connectée à internet, permettant de faire aussi bien de la VOD que de lire des vidéos youtube que des vidéos personnelles.

Là où Boxee surprend, c’est que son concepteur prévoit d’incorporer un système suffisamment perfectionné pour pouvoir arrêter une scène dans la vidéo et de récupérer un maximum d’informations, comme la fiche de l’acteur, des détails sur le décor et toutes sortes d’autres données. Une lecture encyclopédique et réticulaire du contenu. Démo en vidéo de l’outil :

Boxee Beta from boxee on Vimeo.

15
Mar

[FrenchXSW] Les réseaux sociaux en Chine : approches, principes et business model

Par Gladric Pons, multimedia project manager at BNP Paribas & Media for L’atelier.fr

Participants : Jacqui Zhou (digital media globalization manager chez Dell), Benjamin Joffe (CEO de +8* et participant à Cmune), Sam Flemming (CEO de CICData).

Facebook, Youtube, Twitter sont bloqués en Chine. Alors, les réseaux sociaux populaires sont-ils en chine ? oui. 221 millions de blogs, 117 millions d’utilisateurs de BBS, 176 millions dans les SNS (Social networking Service) comme le montre ce graphique, sur différentes plateformes répondant à des usages différents : messagerie instantanée (272 millions), video en ligne (222 millions), e-commerce (108 millions avec une présence très forte d’Ebay), jeux en ligne, musique…

Pour donner une idée de l’activité sur les réseaux sociaux, la différence avec les USA est la très forte proportion de créateurs de contenu : 20% pour les USA, 44% pour la Chine à participer à un blog, écrire des articles, uploader photos/videos… ce sont pour beaucoup des jeunes.

Les internautes chinois discutent beaucoup en ligne. Leurs sujets de prédilections sont l’automobile de très loin, puis le mobile, le sport, les ordinateurs, les enfants, les cosmétiques, la santé. L’automobile est très discuté même si beaucoup ne peuvent s’acheter de voiture.

A noter que QQ, est toujours devant Facebook en Chine. Il est si populaire que les paiements sont taxées sur cette plateforme. Suivent derrière Tencent (485 millions d’utilisateurs actifs sur ce simili-ICQ), Qzone (310 millions d’utilisateurs), puis RenRen (200 millions dont 50 sur mobile), Kaixin001 (75 millions) beaucoup connu pour son social gaming, et enfin 51.com (160 millions).

Puissance du crowdsourcing
Crowdsourcing dans la justice : cet exemple cité récemment présente un cas intéressant « d’enquête citoyenne », où chacun pouvait contribuer.

Une expérience intéressante de marque : suite à l’engouement suscité sur les réseaux sociaux pour un joueur de basket national, un fabricant de chaussures connu a créé un logo à part rappelant le numéro de maillot du joueur. Sachant s’effacer derrière ce nouveau logo, il a pu lancer ainsi une nouvelle série de chaussures dédiée au joueur.

Innovation et business model
Benjamin Joffe évoque les innovations possibles sur ces plateformes. Si les chiffres de fréquentation sur ces réseaux sociaux sont impressionnants, il faut savoir que certains internautes utilisent parfois plusieurs comptes sur le même service, en fonction de ce qu’ils en font.

Dans leur majorité, leur business model ne repose pas sur de la publicité. En 2009, le marché des biens virtuels est estimé à près de 5 milliards de dollars, ce qui représente 5 fois celui des USA.

Tencent est sans doute la plus importante compagnie en Chine dans ce domaine : elle a généré 1.5 milliards de revenus, qui est 3 fois celle de faceboook, à 90% issu de biens virtuels, et seulement de 10% de publicité. La plateforme très mode QQShow génère près de 40% de marge.

Social Gaming
La première ferme virtuelle au sein d’un réseau social a été créé en Chine, reléguant le célèbre Farmville à une simple copie. Ce succès est du à une forte attirance des chinois pour le jeu et un héritage de la vie à la campagne.

Certains jeux de danse de type Dance Dance Revolution ont été importés du Japon : ils ont été adaptés en Chine pour être jouables en ligne, et à plusieurs joueurs. Petit à petit, le concept initial s’est éloigné et ce jeu est devenu un site de rencontre en ligne.

Selon quels principes l’innovation émerge en Chine ?
Benjamin Joffre propose la règle des 5 C:

la simple copie.
la combinaison : deux idées mélangées peuvent créer quelque chose de nouveau. Exemple : un mélange d’icq, d’avatar, mobile… on obtient Tencent.
la compétition : le challenge dans le jeu pour une entreprise de créer un youtube spécialement adapté à la Chine par exemple : Tudou a 3 fois plus de vidéos vues que Youtube. La compétition force finalement l’innovation.
des contraintes : beaucoup ont un business model ne reposant pas sur la publicité. Ils doivent trouver d’autres sytèmes de financement, sachant que les internautes ne sont pas aussi riches que dans d’autres pays.

Autre site de rencontre qui a vu son business model se transformer : 22 millions d’inscrits pour une copie de match.com avec Zhenai, qui a eu des soucis de business model basé sur le système américain de publicité. Le changement a consisté à proposer aux utilisateurs un encadrement : ils sont rappelés par téléphone pour optimiser leur rencontre et leur proposer un véritable coaching amoureux. Ils ont aujourd’hui 350 personnes en call center pour le gérer.

Autres modèles originaux de revenus : Lihua est un système de commande de nourriture par Instant Messaging, ou BabyTree, un SNS (social networking service ) pour les parents.

En savoir plus :

slideshare.net/cic_china
slideshare.net/plus8star

Twitter :
@benjaminjoffe
@jacquizhou
@samflemming

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