29
Jan

[vidéo] Social Metrics : obsession de la mesure & trafic d'influence – le compte-rendu par Ilomba Images

Compte-rendu en vidéo de la conférence « Social Metrics : obsession de la mesure & trafic d’influence » organisée par le SMC France le 10 janvier 2013 à La Cantine. Avec : Arthur Kannas (Heaven), Rémi Douine (The Metrics Factory), Guilhem Fouetillou (Linkfluence), Cyril Rimbaud (Curiouser). Animation des débats par Kevin Mellet (Orange labs).
Une vidéo réalisée par Ilomba Images, Créateur de Brand Content
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9
Nov

Twitter fait de la pub, les marques followent…

La masse d’utilisateurs détenue par le réseau Zuckerberg séduit les marques qui y voient autant de consommateurs potentiels. Mais ceux-ci, mal qualifiés (actifs, influents), diluent l’efficacité du contenu de marque dans l’océan du Web. À l’heure où Twitter se met à lancer des campagnes sur sa plateforme, la question de la rentabilité publicitaire sur les réseaux sociaux s’affine et se précise. Sur les médias sociaux, la recommandation fait foi : une marque peut tromper une fois mille personnes, mais pas mille fois mille personnes…

Une croissance fulgurante de près de 800% en France propulse Google+ à 3,03 millions d’utilisateurs entre juillet et octobre (source : Nielsen Médiamétrie), Facebook pulvérise ses concurrents avec 27 millions de membres et tire la couverture mondiale à 700 millions d’adhéres à son réseau… En 2011, nous sommes 7 milliards de potentiels consommateurs sur terre qui préférons choisir plutôt que subir.
La visibilité pour une marque dépendrait-elle fondamentalement du pouvoir viral généré par le nombre de ses inscrits sur un réseau social ? Des résultats d’ordre quantitatif semblent toujours attractifs pour des annonceurs en quête du dispositif idéal pour optimiser durablement la viralisation de leur contenu sur les médias sociaux.
Qu’en est-il ? La session de travail du Social Media Club France dédiée à la monétisation des médias sociaux du 11 octobre dernier à la Cantine a mis en lumière l’importance pour un annonceur de veiller à la « qualité » du fan sur une plateforme telle que Facebook, plus qu’à sa « quantité« . En bref, mieux vaut privilégier une poignée d’utilisateurs « actifs » générateurs de « share« , « likes » et « comments« . Invité pour l’occasion, Pierre-François Chiron, fondateur de la régie publicitaire de Facebook, MakeMeReach, a pris pour exemple la page de la série de Canal +, Bref, qui, avec son million de fans inscrits sur sa page, suscitent beaucoup plus de conversations et d’actions autour de sa marque que Coca Cola pourtant détenteur de trente-cinq fois plus de fans que Bref. Ici, le phénomène observé démontre clairement que l’utilisateur n’interagit pas seulement avec les publicités et les marques, mais aussi avec ses pairs.

Optimiser en cash la publicité sur les médias sociaux

Les marketers cherchent sans relâche le moyen de déployer les outils de ciblage les plus pointus ayant en vue le retour sur investissement (ROI) d’une marque sur les médias sociaux (cette mesure d’efficacité et de retour des sommes investies sur la publicité Facebook reste encore difficilement qualifiable). Actuellement, une stratégie publicitaire pour une marque n’est pas applicable à une autre et le concept qui buzzera pour Danone déclenchera un impact inversement médiocre pour Dim. La nature et l’univers de la marque se devraient donc d’opter pour son dispositif viral personnalisé sur les média sociaux.
De fait, pour MakeMeReach, il serait plus logique de facturer la campagne d’un client en fonction du nombre de fans sur la page Facebook 15 jours après la fin de la campagne, seul moment où l’on peut juger de son retentissement comme de son efficacité, en fonction de la quantité et de la qualité de la communauté de fans à mobiliser pour la suite.
Sur Facebook, la stratégie marketing à adopter englobera livres, musique, produits de consommation comme un objet rattaché à une URL. Les « boutons » seront prochainement personnalisés et au « like » de l’OpenGraph s’ajouteront d’autres métriques indiquant aux marketers si le fan aime mais également achète un produit ou regarde une vidéo, par exemple.

Qualifier et contrôler le coeur de cible

Comme outil de viralité au service des marques, Twitter se démarque de Facebook par sa capacité de ciblage d’une audience qualifiée. Identifier une poignée d’influenceurs, en affinité avec l’univers de la marque, assure une diffusion ciblée du contenu ainsi qu’ un rayonnement médiatique aux quatre coins du Web. Grâce à une couverture démographique massive, certes, le site de Zückerberg excelle en matière de visibilité auprès des marques et du grand public ; Twitter, quant à lui, en matière de visibilité auprès des leaders d’opinion, véritables prescripteurs à même de toucher le coeur de cible de la marque. Choisir le bon dispositif viral pour être vu par les intéressés sans se perdre dans l’océan de la Toile : voilà un défi de taille pour les marques.
Le compte-rendu du Social Media Club France rapporte que des travaux menés en psychologie expérimentale en contexte Web montrent que « les internautes construisent des défenses, mettent au point des logiques d’évitement de la publicité. » Un phénomène d’autant plus observé sur un réseau social perçu par l’internaute comme un espace privé où l’apparition d’une réclame figure une intrusion des plus hostiles… 
Sur ce sujet, Twitter adopte une position transverse où marques et utilisateurs se rencontrent sur le même terrain. Ainsi, Twitter offre aux marques la possibilité de contrôler la conversation autour de leur contenu grâce au hashtag (#), en témoigne la série américaine Terra Nova qui dote, pendant la diffusion de ses épisodes, un #TerraNova en bas de l’image. Une méthode qui favorise les interactions entre spectateurs « à domicile » tout en garantissant une e-reputation monitorée par Twitter.

 

 

Monétisation de l’audience

La monétisation de l’audience est un terme aussi couru que prononcé fébrilement dans la bouche des acteurs du Web et des agences médias. Éminente garantie d’un business model solide, les sites d’e business comme ceux de la presse en ligne ne jurent que par les techniques de monétisation offrant la promesse d’un écosystème Web plus bankable. Les annonceurs sont logiquement attirés par la publicité « sociale » malgré des taux de clics très faibles avoisinant la moitié seulement de la moyenne du display. 
Selon le fondateur de MakeMeReach, dès qu’un internaute achète un produit et en parle sur les réseaux sociaux, ce seront entre «  2 et 17€ de gagnés pour la marque« . Twitter endosse depuis quelques semaines le rôle de régie publicitaire en France. Parmi les 1600 annonceurs présents sur le réseau les premiers français sur Twitter sont Orange, Bouygues Telecom et Red Bull, selon La Tribune. Moyennant 20 000€, une marque peut diffuser des tweets sponsorisés sur la TimeLine, apparaître dans les suggestions de comptes à « follower« , ou encore être affiché dans le « trending topics » parmi les mots-clés les plus populaires du jour. Autre possibilité, confier son contenu à une personnalité influente sur Twitter, un blogueur ou une star dont le pouvoir de prescription est exponentiellement puissant en terme de viralité. Les consommateurs subissent la suggestion du prestige de « l’ambassadeur de la marque  » ; pour exemple en 2010, la marque Nespresso utilise l’image de l’acteur G. Clooney pour promouvoir son café.

10 000$ le tweet

En France, le tweet serait payé 50 à 350 euros… aux Etats-Unis, les cachets peuvent parfois atteind
re 10 000 $ pour un seul message de 140 caractères ou moins ! Éphémères et volatiles, les tweets atteignent une petite part du marché mais touchent le public à une époque où les téléspectateurs ont tout le loisir d’ignorer les messages publicitaires grâce au streaming, ou la Catch Up TV.
Un nombre grandissant de compagnies s’affairent désormais à mettre en contact les entreprises et les vedettes, qui sont payées pour faire l’éloge de certains produits à leurs milliers – ou millions – d’abonnés.
Les revenus totaux générés par de la publicité présentée sur les divers réseaux sociaux pourraient atteindre à l’international 5,4 milliards de $US en 2011 et 10 milliards de $US en 2013, d’après la plus récente étude de la firme eMarketer. La très grande majorité des sommes récoltées provient bien sûr de Facebook, qui récolterait près de 3,8 milliards de $US en revenus publicitaires pour cette même période.
Mais, en cinq ans d’existence, Twitter a transformé la consommation des internautes, leur façon de voter mais aussi d’influencer le cours de l’histoire, comme on l’a vu lors des soulèvements populaires en Tunisie et en Afrique.
Tout laisse à penser que le réseau social est aussi en passe de révolutionner le marketing social. Si l’image d’une marque est plébiscitée en temps réel par un seul et unique influenceur drainant une large communauté qui lui fait confiance, l’impact viral d’un tel message ciblé aura raison d’une bouteille à la mer lancée sur une « Fan Page » d’un million de membres passifs.

 

Billet initialement publié sur ElectronLibre.info

 

7
Sep

Le référencement à l'heure des réseaux sociaux

Le référencement dans les moteurs de recherche, secteur d’activité à part entière, s’est vu obligé d’adjoindre au SEO et SEM le « SMO », trois nouvelles lettres, pour Social Media Optimization. Car depuis l’annonce de Google qui a confirmé la prise en compte des « signaux » des réseaux sociaux dans son algorithme, la pertinence d’un contenu, et donc son ranking, est fonction de son succès « social ».

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4
Juil

Launching Social Media Club Marseille: June 27th at La Bo[a]te for the conference “Twitter, the next Pulitzer?”

SMC-Marseille

It is our pleasure to announce that Social Media Club will be expanding to the city of Marseille, where we will host conferences that follow the same model that has guided the SMC chapter in Paris since its inception, three years ago (private conferences reserved for registered members, public conferences…) with a common goal: bring together social media professionals who use communal logical in the creation or execution of their initiatives, to share their experiences, and identify and spread good practices throughout the sector. Lire la suite

22
Juin

Twitter, le prochain Pulitzer ?

Le SMC France a le plaisir de vous annoncer que l’association élargira à partir du second semestre 2011 ses activités à la ville de Marseille, avec l’organisation de rencontres sur le même modèle que celui qui prévaut depuis 3 ans et le lancement du SMC France sur Paris (sessions de travail privées réservées aux membres cooptés, conférences publiques…) Lire la suite

17
Juin

Le tweet et l’infini, par Chem Assayag

affaire dsk les journalistes hors de la salle d'audience sont rivés sur twitter

L’affaire DSK aura constitué une formidable publicité pour les réseaux sociaux et singulièrement Twitter ; il aurait sans doute fallu dépenser des dizaines de millions d’euros pour bénéficier d’une telle exposition médiatique. Ce qui est intéressant c’est que cette promotion des réseaux sociaux s’est faite à travers leur utilisation dans un contexte journalistique, et notamment l’usage et le partage instantané d’informations brutes. Les « live tweets » des auditions de DSK, repris en boucle par les chaînes d’information telles LCI ou BFM, constituant le paroxysme de cette visibilité des réseaux sociaux.

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1
Juin

Greece: Social networks in times of crisis

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On April 23, 2010, when the Prime Minister of Greece with the port of the island Kastellorizo as his background announced the official call from Greece to the IMF, three things happened. First, the Greeks’ bubble was burst. A few months before, they had voted by an overwhelming percentage for a government whose main slogan was « there is money available. » Second, captivated by the beauty of the port of Kastellorizo and from the dazzling blue sea behind the sad face of Papandreou, all potential tourists, European and American, booked tickets for a vacation in Greece. Third, social networks across the country were blocked for hours. No, it was not a result of a conspiracy of the Greek political scene in order to cut off communication between its citizens, officially bankrupt; rather, social networking sites simply went on fire. Traffic was so heavy that the central servers put their hands up and nearly the whole system crashed. Lire la suite

5
Avr

Réseaux sociaux et « révolutions arabes », par Chem Assayag

revolutions

On a beaucoup parlé des réseaux sociaux lors des « révolutions arabes » ; on sentait même chez certains la tentation de parler de « révolution Facebook » ou de « révolution Twitter ». Pour des raisons que je vais développer tout ceci paraît un peu excessif.
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19
Mar

Paris Twestival 2010

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This coming Thursday, March 25th, Twitter users from all over the world will be participating in the second annual Twestival Global. The Twestival (or Twitter Festival) is a one day event where people in hundreds of cities gather to raise money for a particular cause. Last year’s Twestival raised more than US $250,000 for @charitywater. This year’s cause is the more than 72 million children who don’t have the opportunity to go to school. Funds will be divided among eight of @Concern Worldwide’s education projects: building schools, training teachers, school meals, health education, water for schools, education for girls, furnishing classrooms, and reaching the vulnerable. One hundred percent of the ticket sales and donations will go towards @Concern’s projects.

Paris will have its own Twestival gathering at Le 51, restaurant of the Cinématheque francaise, beginning at 19h00. There will be a raffle for a variety of prizes and a concert from Catherine Simonet. It’s sure to be a good time and a great way to meet other social media lovers in the area (though non-Twitter users are certainly welcome too). Tickets to attend are 5€ and a ticket for the raffle is an additional 5€. You can find more information by following @paristwestival or by checking out their site here.

              le51                                          dismoiou

 

 

 

 

For those who can’t make it Thursday night, there are plenty of other ways to participate. You can make a donation to the Paris Twestival at any time through the widget on their site and you can enter for a chance to win in the raffle even if you won’t be able to attend the event. Dismoioù, one of the sponsors of the Paris Twestival, has agreed to donate 1€ to @Concern for every tweet sent through their site or their iPhone app on the 25th. Twestival Global will also be live streaming as many of the events as possible throughout the day. Many of the artists, musicians, athletes, entrepreneurs, and other celebrities who use Twitter have donated items to the Twestival eBay auction, Auction 140. The auction is running from now until the 26th and there are a lot of amazing things to be won.

Whether or not you can make it to the event Thursday, Twestival is a great example of how major events can successfully be organized through Twitter, and how social media can be used for social good. For more information on all the ways you can get involved in Twestival Global, head on over to their main site or follow their tweets from @twestival.

19
Mar

[FrenchXSW] SXSW: Moins de tweets, plus de Check-ins

Par Madamelolo

La tendance la plus marquante de South By cette année, était de loin la folie du check-in sur les app FourSquare, Gowalla et of course Dismoioù (la version française), et beaucoup moins de login sur  twitter.  A chaque rencontre, ou chaque déplacement, les nerds (et j ‘en fait partie) se colle le nez sur leur rectangle lumineux et partage leur location, même dans l‘avion pour sxsw oùj’ai rencontré grace a Gowalla , Andy Elwood leur biz dev.

C’est un moyen pour savoir rapidement ou l’action se passe, où sont nos amis, et évidemment la soiree a laquelle ou il faut aller (ou ne  pas aller).

Pour ce qui est de la difference entre FourSquare et Gowalla, ma preference va en tant que geek girl & design freak a Gowalla qui a une interface bien plus jolie et friendly que FourSquare, par consequent mes amis sur Gowalla sont en majorité des design-nerds de la Cote Ouest , alors que sur FourSquare j’ai plutôt des dev , codeurs, et super nerds de la Cote Est.

Histoire d’avoir une petite idee du nombre de check-in en temps reel a Austin allez faire un tour sur vicarious

PS: Sorry pour mon « post » en Jean- Claude Van (ma)Damme , j ai perdu l’habitude d’écrire en français apres 6 ans a Nouillorque…

Le blog de French By SouthWest