Ce que l’on retient des échanges :
En matière d’analyse à des fins politiques, la social data possède des caractéristiques très spécifiques, comme l’explique en introduction Clément Brygier, fondateur et CEO du cabinet de conseil Digital Insighters, « Dans le contexte de nos travaux d’analyse, nous observons que les gens qui produisent de la donnée, s’expriment 90 % du temps, plutôt comme des citoyens, ils ne créent pas de la data pour les entreprises, ils la créent, pour exprimer une opinion, pour partager des sujets qui leur tiennent à cœur, l’angle purement commercial est moins existant, c’est plutôt un angle citoyen, parfois activiste ». Lorsque l’on évoque les réseaux sociaux, on parle souvent de cet activisme politique ou idéologique, qui s’est développé très tôt, notamment sur Myspace et Facebook. L’utilisation par les politiques des réseaux sociaux pour interagir quotidiennement avec les citoyens et gagner les élections est plus récente. L’échéance municipale française tout comme les élections américaines de novembre, sont une bonne occasion de faire le point sur la façon dont cette social data est utilisée, avec quelles méthodes, quelles approches, et pour commencer quels outils.
Ce que l’on retient des échanges :
Les chiffres autour de la story donnent le vertige, 14 millions de français utilisent Snapchat tous les jours, 80 % ont plus de 18 ans et l’application est utilisée 30 fois par jour. En élargissant au niveau mondial, les stories d’Instagram et de Facebook agrègent 500 millions d’utilisateurs quotidiens (Hootsuite 2020), 218 millions d’utilisateurs quotidiens (chiffres Snap – résultats financiers Q4 2019), TikTok revendique 800 millions d’utilisateurs actifs (Digimind 2019) et au-delà, une mesure simple : le nombre de stories a dépassé le nombre de posts classiques (TechCrunch 2019). Le décor est planté : la story cannibalise massivement l’usage du social media, « elle incarne assez bien toutes les possibilités créatives que l’on peut développer sur les réseaux sociaux, ce qui pose des questions de créativité, de performances et innovation » résume Karine Sentenac, directrice générale – Head Coach Content au sein de l’agence Insign. Alors qu’elle s’installe déjà comme la nouvelle norme, la story est de fait au carrefour de nombre d’interrogations en termes de contenus.
Ce que l’on retient des échanges :
Podcasts, plateformes de gaming, vidéos verticales, les manières de produire du contenu se sont démultipliées ces dernières années. Ce début d’année 2020 est l’occasion d’ouvrir de nouvelles perspectives pour imaginer les formats qui marcheront dans les productions de demain. «Cette année, j’ai constaté que, parfois, il y a eu cette tendance à succomber à l’effet de mode, interpelle Paloma Ballatour, directrice éditoriale d’Insign. Ce que je retiens, c’est qu’il faut constamment revenir à nos sujets, au sens de nos messages et à la valeur ajoutée de ce que l’on va proposer à notre audience : se demander qui est cette audience et où et comment elle va consommer l’information.»
Ce qu’on retient des échanges :
Les résultats de l’étude Global Audio destinée à analyser l’ensemble des usages audio des internautes, révèle une réelle appétence pour ces formats. En moyenne, près de 7% des personnes interrogées écoutent un podcast natif par mois. Et près de 40% des internautes en connaissent l’existence. Face à la multiplication des acteurs mais aussi des offres, il reste néanmoins complexe de mesurer et d’évaluer de manière précise l’écosystème des podcasts, rappelle Julie Terrade, directrice du pôle national au département radio de Médiamétrie.
Ce qu’on retient des échanges :
Tik Tok, Twitch, Discord, si ces noms ne sont pas encore entrés dans le domaine courant, ces trois plateformes connaissent des taux de croissance impressionnants. Avec des fonctionnalités favorisant la viralité, elles bénéficient également d’audience particulièrement engagées et jeunes…
Ce que l’on retient des échanges :
Ce dernier épisode consacré à l’influence, animé par Romain Vieillefosse, directeur digital, creative content, data analysis & insights de BCW France, et Olivia Bokhobza, Head of Influence Marketing chez BCW France, aborde de manière prospective les grandes tendances à venir. Quelle est l’évolution du métier de l’influence pour un annonceur, une plateforme et un influenceur? Où va le secteur de l’influence, comment se transforme-t-il? Quelle sera la place des influenceurs virtuels?
Trois points à retenir :
Les membres du Comex ne sont pas toujours les premiers à insuffler une stratégie sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui encore, il est souvent nécessaire, selon le niveau de maturité digitale de la structure, de passer par une phase de sensibilisation et d’accompagnement du Comex. L’objectif pour les social media manager consiste à convaincre les dirigeants de la nécessité de développer une véritable stratégie numérique, que ce soit dans une optique de business – acquisition, d’image et de réputation, ou de gestion de crise. Une orientation portée directement par le Comex est en effet plus efficace et favorise la transformation digitale.
Ce qu’on retient des échanges :
– les dircoms sont confrontés à des disparités dans les usages, les moyens et la structuration de la communication à l’échelle locale
– le rôle de « chef d’orchestre » du dircom doit permettre l’échange de bonnes pratiques et le lissage des différences au service de la marque employeur
– la formation ainsi qu’une organisation verticale du réseau semblent les deux moyens privilégiés pour accompagner le réseau de communicants.
Après une session consacrée au Dircom « chef d’orchestre », nous avons voulu revenir sur cette thématique en s’interrogeant sur la façon dont s’articule la stratégie de communication du corporate aux filiales et au local. Pour les grands groupes, la gestion et l’accompagnement du réseau de communicants « sur le terrain » implique de jongler avec différents interlocuteurs dont les intérêts peuvent diverger.
Ce qu’on retient des échanges :
Alors que le marketing d’influence occupe une part grandissante de la communication des entreprises, et devrait peser 10 milliards de dollars d’ici 2020[1], l’employee advocacy devient un levier de plus en plus central pour dynamiser l’influence. Cette stratégie visant à encourager la prise de parole des salariés, pour qu’ils deviennent des ambassadeurs naturels de l’entreprise sur les réseaux sociaux, porte ses fruits et génère désormais des budgets conséquents. « C’est un travail à temps plein depuis un an », annonce d’emblée Christiane Tran (Orange). « Autrefois, quand je travaillais sur les réseaux sociaux du groupe, cela occupait peut-être 10% de mon temps de travail, aujourd’hui cela nécessite un poste à part entière. » Pôle Emploi a par exemple également détaché Thibault de Maäyer de la communication digitale pour travailler exclusivement sur cette question. Lire la suite
Ce qu’on retient des échanges :
L’évolution constante des plateformes, de leurs algorithmes et de leurs APIs invite à repenser la mesure de l’engagement. Ainsi, Instagram commence à déployer la fin des likes sur les posts, notamment aux Etats-Unis. Quelles alternatives trouver ? Même si le « j’aime » n’était déjà plus un KPI considéré comme « fiable » dans de nombreux cas, cette décision de la firme d’Adam Mosseri confirme une tendance de la social data à laquelle doivent s’adapter annonceurs et agences. Organique vs Paid : les KPIs sont-ils similaires ? Comment cette data est-elle traduite et diffusée en interne ? Quel est l’impact de la social data sur la stratégie, les budgets… ? Peut-on se fier aux données mises à disposition par les APIs des plateformes ?