Ce qu’on retient de ces échanges :
Bases de données à ciel (presque) ouvert, les réseaux sociaux sont devenus de véritables sujets de recherche scientifique, offrant une matière inégalée pour les travaux de nombreux chercheurs. Sociologues, épidémiologistes, les scientifiques se servent des interactions sociales (leur contenu et leur forme) pour nourrir leurs recherches… et pour les partager. Pour en discuter, nous avons invité Stéphane Schück, CEO de Kap Code, Guy Fagherazzi, chercheur spécialiste en e-épidémiologie au CESP (INSERM) et Célya Gruson-Daniel, chercheuse en étude des sciences et des technologies et CEO de DRISS. Cette session du Social Media Club était animée par David Reguer, directeur général de RCA Factory et Guilhem Boyer, Social Media Manager chez Safran.
Ce qu’on retient des échanges :
Les recherches scientifiques ont trouvé sur les plateformes sociales de nouveaux espaces de diffusion. Sur YouTube, les chaînes de vulgarisation scientifique fleurissent, certaines comptabilisant des millions d’abonnés. « Cela montre un degré d’intérêt pour les sciences chez certains publics, pointe en introduction Guilhem Boyer, Social Media Manager chez Safran. À l’inverse, les médias traditionnels traitent de moins en moins la science. » Comment expliquer ce basculement des sujets scientifiques de la télévision vers YouTube ? Qu’est-ce que cela change dans la manière de parler de science ? Pour en discuter, nous avons invité Léa Bello, scientifique, vidéaste et chargée de communication numérique pour le CNRS, Valentine Delattre, journaliste vidéaste chez Sciences et Avenir et fondatrice de la chaîne YouTube Science de comptoir, Séverine Klein, chef du service communication numérique au CNES et Cyril Pennec, producteur chez Effervescence, notamment de la chaîne YouTube String Theory. La session était animée par Guilhem Boyer (Safran) et David Reguer, directeur général de RCA Factory.
Ce qu’on retient de ces échanges :
La crise est l’une des facettes du métier de Dircom. Avec le web social, détecter, anticiper et contenir les épisodes de crise sont désormais des enjeux prégnants de la communication des organisations et des entreprises. Pour cela, il convient d’abord de connaître et savoir définir les situations à risque. Pour Michael Chefles, directeur de la communication SNCF Intercités, le point de départ d’une crise est médiatique, c’est l’attention des médias qui alerte l’entreprise et marque le démarrage de l’événement. Sans couverture médiatique, pas de crise, abonde Nathalie Desaix, directrice de la communication de 20Minutes. Lire la suite
Ce que l’on retient des échanges :
– Évolution de la nature de la donnée collectée : un travail d’accompagnement auprès des annonceurs est nécessaire pour accompagner le RGPD
– La responsabilité juridique : il est parfois difficile de situer la chaîne de responsabilité entre donneurs d’ordre et sous-traitants
– La volatilité de la data : les différentes réglementations juridiques dessinent un Internet re-nationalisé
L’heure est à la restriction en termes d’accès à la social data. Alors que l’opinion publique est de plus en plus sensibilisée aux enjeux de privacy sur les réseaux sociaux, la mise en oeuvre du RGPD d’une part et le durcissement des conditions d’accès aux API des plateformes d’autre part ont profondément impacté les métiers de la social data.
Ce que l’on retient des échanges :
Super App : WeChat permet de suivre des fils d’actualité, de partager du contenu, d’acheter des produits, de payer ses factures, de jouer, et même de divorcer … sans jamais en sortir.
Pénétration étrangère : Le protectionnisme de l’État Chinois en fait un acteur central par qui tout doit transiter et avec lequel une marque étrangère doit inévitablement composer.
Publicité : Ce n’est pas l’annonceur qui investit le plus sur WeChat qui sera la plus avantagé, mais celui qui propose la meilleure expérience au meilleur endroit et au meilleur moment.
En Chine, les réseaux sociaux se sont développés avec des mécanismes parfois radicalement différents de l’occident. Les spécialistes surveillent aujourd’hui ces évolutions de très près, autant pour essayer de pénétrer le marché chinois que pour essayer d’en tirer certaines leçons. Car au-delà des opportunités commerciales que représentent les 1,3 milliards de consommateurs chinois, certaines de leurs fonctionnalités et usages digitaux n’ont encore aucun équivalent en occident.
Ce que l’on en retient :
Ambassadeurs : Les employés sont les mieux placés pour défendre leur marque et accentuer sa visibilité sur les réseaux sociaux
Limites : Les premiers freins restent les croyances limitantes, l’auto-censure et la peur de l’homme sandwich
Mise en place : Une réelle stratégie d’entreprise est nécessaire pour défendre l’employee advocacy
Qui de mieux placé pour parler d’une marque ou d’une entreprise que ses propres employés ? De plus en plus promue par les acteurs du monde du Social Media, l’employee advocacy veut faire des collaborateurs d’une société ses premiers ambassadeurs. Apprendre à communiquer sur les réseaux sociaux, se former aux contenus et aux réglementations, faire sauter le verrou de l’auto-censure, les objectifs sont multiples pour transformer chaque salarié en influenceur potentiel.
Ce que l’on retient des échanges :
Sur les réseaux sociaux, 2018 a été une année charnière pour les médias. Avec des changements majeurs et soudains de l’algorithme de Facebook et des API d’Instagram, les médias ont dû rapidement adapter leurs stratégies. Mais quelques mois après l’agitation suscitée par ces annonces, il semble que les bouleversements n’aient pas été aussi profonds qu’annoncés. « Sur nos médias traditionnels, on a constaté une baisse de reach au bout de quelques mois, mais au fur et à mesure cette baisse s’est aplanie, puis à l’été 2018, nous étions revenus à des niveaux équivalents, voire supérieurs », relativise Alix de Goldschmidt, chargée des relations avec les Gafa à la direction de l’innovation du Groupe M6.
Par Aurore Gayte / Crédit photos : Sébastien Faye
Ce qu’il faut retenir de ces échanges :
L’arrivée des « nouveaux médias » et l’évolution des médias traditionnels a entraîné de nouveaux modes de fonctionnement : impératifs d’immédiateté, de transparence, de réactivité, besoin permanent d’images… Les communicants ont-ils bien pris la mesure des profonds changements qui ont affecté les médias, des nouvelles formes de diffusion de l’information (du 100% vidéo ou de nouvelles plateformes tel que Snapchat) ? Doivent-ils réinventer leurs stratégies de relation presse ? Et de leur côté, qu’attendent les journalistes des communicants ?
Ce qu’on retient des échanges :
Sur YouTube, Facebook, Twitter, Instagram, ils placent des noms de marque, font la promotion d’un salon ou d’un lieu, encouragent la participation à un événement. Mais les “influenceurs” sont-ils des professionnels comme les autres ? Quand les annonceurs et les commerçants y ont-ils recours ? Comment évaluer leur performance et leur impact ? Ce sont les questions qui ont été discutées lors de la première session du Cycle “tous influenceurs” du Social Media Club Lyon. Lire la suite
Ce qu’on retient des échanges :
À l’heure où de plus en plus d’employés s’expriment sur les réseaux sociaux, dans un contexte de frontières floues entre les vies personnelles et professionnelles, l’Employee Advocacy devient un levier de plus en plus important pour les directeurs de la communication. Concept directement importé des Etats-Unis, l’Employee Advocacy est la promotion d’une entreprise, d’une marque ou d’une organisation par ses propres employés. Lorsque des collaborateurs vantent l’image de leur entreprise, celle-ci se trouve renforcée et crédibilisée en ligne, par la force démultiplicatrice des réseaux. Surveillé de près par les dircoms, voulant à la fois l’encourager tout en la maîtrisant, l’Employee Advocacy met ces derniers en position de chef d’orchestre de la prise de parole de l’entreprise.